Monday, November 12, 2001

Oberon

J'ai récemment reçu un message d'un certain Corri. En réponse à sa question, je me contenterai, encore une fois, des mots du poète:

Come away, O human child!
To the waters and the wild
With a faery, hand
in hand,
For the world's more full of weeping than you can understand.

Et, en cadeau, une image:

 
 

10 comments:

  1. Anonymous9:55 AM

    november 15, 2001 02 : 36 New York

    Do you know we exist?
    Have you forgotten the keys to the kingdom ?
    Have you been born yet & are you alive?
    Let's reinvent the gods, all the myths of the ages.


    J'etais au concert
    J'ai refuse la fin
    Ou etes-vous ?

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  2. Anonymous7:14 PM

    "Have you forgotten the keys to the kingdom ?
    Non, nous avons volontairement coupé les ponts avec notre ancien
    royaume. Notre royaume est à présent sur terre parmi les humains, à
    nous de le remodeler.
    "Have you been born yet & are you alive?
    Je n'ai plus peur de la mort, il y a pire encore, l'oubli.
    "Let's reinvent the gods, all the myths of the ages."
    Nous sommes les nouveaux dieux. A nous de montrer la voie.

    De quel concert parles-tu?
    Si tu as refusé la fin, alors je te comprends. Nous aussi nous avons à
    notre manière réfusé la fin.
    Nous sommes trois perdus dans les méandres de Charleville-Mézières à
    la frontière entre la France et la Belgique.

    Oui, nous existons. Il faut nous rappeler nos gloires passées.

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  3. Anonymous8:48 PM

    Le dernier concert est un conte qui ne peut que se jouer.
    J'ai vu Arthur partir en guerre.
    J'ai vu la legende prendre chair.
    J'ai refusé la violence des fees - les humains savent tres bien s'entretuer tout seul.

    J'ai vu les tours exploser.
    Le Sangreal m'a protege.
    Je suis seul a me souvenir ici.

    Je suis toujours la ou la mort a frappe.
    Les morts ont change.

    S'il faut nous souvenir, autant nous souvenir ensembles.
    Les miens ont fait d'autres choix, Gauvain, Girflee.
    J'essaierai de vous rejoindre.

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  4. Anonymous7:22 AM

    BTW
    Who the hell is Oberon ?
    I have known too many wannabe kings.

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  5. Lawrence -- les morts n'ont pas changé: ils sont morts, c'est tout. (Voir un post à venir à ce propos.)

    Obéron est le roi des fées, bien sûr, maudit à sa naissance par une des fées marraines qui l'a condamné à rester de petite taille...

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  6. Anonymous8:59 PM

    When the true King's murderers are allowed to roam free a 1000 Magicians arise in the land

    Je ne crois plus au roi des fées.
    Je ne crois plus dans un royaume.
    Je crois en nous, ceux qui sommes restés.
    Peut-être pourront nous faire d'autres rêves - sans rois, sans guerres.

    (je suis curieux de te lire au sujet des morts)

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  7. Anonymous5:05 PM

    Tu sais où est Obéron?

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  8. Tu sais où est Obéron?

    Where dips the rocky highland
    Of Sleuth Wood in the lake,
    There lies a leafy island
    Where flapping herons wake
    The drowsy water-rats;
    There we've hid our faery vats,
    Full of berries
    And of reddest stolen cherries
    Come away, O human child!
    To the waters and the wild
    With a faery, hand in hand,
    For the world's more full of weeping than you can understand.

    Where the wave of moonlight glosses
    The dim grey sands with light,
    Far off by furthest Rosses
    We foot it all the night,
    Weaving olden dances,
    Mingling hands and mingling glances
    Till the moon has taken flight;
    To and fro we leap
    And chase the frothy bubbles,
    While the world is full of troubles
    And is anxious in its sleep.
    Come away, O human child!
    To the waters and the wild
    With a faery, hand in hand,
    For the world's more full of weeping than you can understand.

    Where the wandering water gushes
    From the hills above Glen-Car,
    In pools among the rushes
    That scarce could bathe a star,
    We seek for slumbering trout
    And whispering in their ears
    Give them unquiet dreams;
    Leaning softly out
    From ferns that drop their tears
    Over the young streams.
    Come away, O human child!
    To the waters and the wild
    With a faery, hand in hand,
    For the world's more full of weeping than you can understand.

    Away with us he's going,
    The solemn-eyed:
    He'll hear no more the lowing
    Of the calves on the warm hillside
    Or the kettle on the hob
    Sing peace into his breast,
    Or see the brown mice bob
    Round and round the oatmeal-chest.
    For he comes, the human child,
    To the waters and the wild
    With a faery, hand in hand,
    From a world more full of weeping than he can understand.

    - William Butler Yeats, "The Stolen Child"

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  9. Anonymous5:11 PM

    > Come away, O human child!
    > To the waters and the wild
    > With a faery, hand in hand,
    > For the world's more full of >weeping that you can understand.


    Nous préparerons alors son retour sur terre, si pour l'instant ce
    monde est trop brutal pour lui.

    Safiyya

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  10. Anonymous7:42 PM

    Who the hell is Oberon ?
    -----------------

    Elles étaient trois, alors, dans la chambre d'Automne, se tenant prêt les unes des autres, leurs têtes coiffées de capuches brunes, leurs visages pâles tels des petites lunes.

    "Regardez comme elle dort."

    "Oui, et le bébé endormi dans ses bras."

    "Dîtes, elle le tient serré."

    "Pas assez serré."

    Dans un même mouvement, elles se rapprochèrent du lit. Oberon, dans les bras de sa mère, dans un vêtement à capuche contre le froid, respirait sur la joue de mère; une goutte d'humidité s'y formait.

    "Eh bien, prends-le donc."

    "Pourquoi ne le fais-tu pas si tu es si pressée."

    "Prenons-le tous ensembles."

    Six longues mains blanches se tendirent vers Oberon. "Attendez." L'une d'entre elles regarda attentivement Oberon, repoussant ô si légèrement le drap. "Regardez. Il a sa petite main serré fort sur les cheveux de sa mère."

    "Il les tient fermement."

    "Si l'on prend l'enfant, on réveillera la mère."

    "Prenez ceci dans ce cas." Une main avait sorti de grands ciseaux, qui brillait avec une lueur lunaire et s'ouvraient avec un petit grincement. "Sitôt dit, sitôt fait."

    L'une tenait les cheveux, l'autre prête à s'emparer d'Oberon, et la troisième avait les ciseaux, ce fut vite fait; ni la mère ni l'enfant ne se réveillèrent.

    "Maintenant du balai."

    "Facile à dire. Pas par où nous sommes venus."

    "Par les escaliers et le dernier chemin."

    "Si nous y sommes obligées."

    -----------------------

    Voici ce que mes rêves m'ont montrée

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